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La Considération du Cheikh Ahmadou Bamba envers ses Écrits

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Les poèmes de Cheikh Ahmadou Bamba constituent une Evocation de DIEU (Dhikr) au sujet de laquelle le SEIGNEUR a dit: « L’évocation de DIEU est assurément supérieure » (Coran 29:45), raison pour laquelle le Cheikh montrait lui-même une immense considération à leur égard. Il est ainsi arrivé qu’on le voie mélanger certaines de ses Qaçâ’id à de l’eau, en boire puis s’en enduire les membres du fait de la haute estime à laquelle il savait que le SEIGNEUR les a placées. Il avait aussi l’habitude de dire que lorsque l’on récitait ses Qaçâ’id, les Anges venaient les écouter par amour de ses écrits. A la disparition d’un de ses lecteurs de Qacîda, le Cheikh remit à ceux qui devaient l’inhumer un linceul que le Prophète (‘alayhi salâtu wa salâm) en personne, disait-il, lui avait remis ajoutant que toutes les âmes que le défunt avait rejoint dans le cimetière et toutes celles qui l’y rejoindront obtiendront le salut jusqu’à l’Heure du Jugement Dernier.  Le Cheikh avait aussi un jour remis une malle de Qaçâ’id en même temps qu’une couverture de laine à des disciples leur demandant d’aller enfouir la malle en un lieu très éloigné.  Au moment de partir, il leur recommanda : « Lorsque vous aurez à vous reposer en chemin, vous poserez la malle sur cette couverture et vous coucherez à même le sol« . Il disait également : « A chaque fois que je terminerai la composition d’une qasida, que les savants s’en imprègnent d’abord avant que les belles voix ne s’en emparent« .

Le Cheikh était un jour venu assez tardivement à la prière du matin qu’il avait l’habitude de diriger. A la fin de la prière, il informa l’assemblée que c’était Ibn Malick, auteur du célèbre ouvrage de grammaire arabe « Alfiyah », [décédé il y a près de sept siècles en 1271 de l’ère chrétienne] qui était venu lui rendre visite afin de lui exprimer son admiration pour un vers où le cheikh disait : خيرجميع العالمين أحمد، قدمه على البرايا الصمد  « Le SEIGNEUR ABSOLU a préposé le Prophète Ahmad, le Meilleur de la Création, à la Primauté Absolue« .

Ce qui le fascinait dans ce vers, disait Ibn Malick, était son extrême concision renfermant pourtant toute la signification de la formule de profession musulmane « Lâ ilâha illa Lâh Muhammadu Rasûlu-LLAH » (Il n’existe point de divinité en dehors de DIEU, Muhammad est l’Envoyé de DIEU) …

Le Cheikh traitait toujours avec beaucoup d’égards les lecteurs de Qaçâ’id et disait : « Il m’arrive quelques fois de voir quelqu’un atteindre une station très élevée auprès de DIEU sans pouvoir me l’expliquer, c’est alors que je réalise que c’est la lecture des Qaçâ’id qui l’a mené à ce haut degré… » Il disait de même : « Toute personne qui lit les Qaçâ’id et les tient en considération les verra se matérialiser en êtres qui lui tiendront compagnie dans sa tombe« . On rapporte qu’il s’était un jour engagé envers quiconque parviendrait à assimiler par cœur son poème intitulé « Ikfinî » (Ô SEIGNEUR ! Protège-moi) à lui offrir un cheval, vingt-sept francs de l’époque en plus du Paradis…

[Texte tiré de l’ouvrage « Nahjou-l-Qawîm – ilâ qasâ’idi Shaykhi-l Khadîm » ou « La Voie sûre dans l’étude des écrits du Cheikh Ahmadou Bamba », par Cheikh Al-hâdji M’backé.]

Notes :

[1] [NA] Il s’agit du cimetière de Diourbel. A noter que ce récit est différent de celui figurant dans « Minahu-l-Miskiyya » (Les Dons Musqués) de Cheikh Muhammed al-Amîn Diop Dagana

[2] Le Cheikh avait en effet l’habitude d’ensevelir certains de ses écrits ou de les mettre dans le fleuve Mayomba durant son exil, en guise de dons pieux exclusifs au Prophète (‘alayhi salâtu wa salâm) ou à cause de leur contenu inouï devant rester un mystère absolu entre lui seul et son SEIGNEUR, disait-il…

[3] Malgré la délicatesse du commentaire (sharh) des écrits de Cheikh Ahmadou Bamba comportant en général une dimension hermétique, il serait assez intéressant que des hommes de science bien au fait de sa biographie (réunis en commissions si possible) produisent des ouvrages sur ce sujet que des centaines de traités ne pourraient épuiser…

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